Qui êtes-vous ? Pouvez-vous vous présenter en quelques mots, nous parler de votre parcours personnel et professionnel.

« J’ai un parcours plutôt atypique… Pour mieux en comprendre les raisons, il faut se resituer à l’époque des années soixante, où les études n’avaient pas systématiquement un lien direct avec le parcours professionnel. J’ai commencé par faire des études de philosophie et enseigné cette matière au tout début de ma carrière. Je me suis rendu compte assez rapidement que cette fonction ne me convenait pas, j’avais besoin d’autre chose. Après avoir fait du droit, j’ai préparé des concours et me suis retrouvé dans un Ministère, puis je suis allé à la Caisse des dépôts. Cet établissement m’a vraiment ouvert à la fois au monde de l’entreprise et au monde de la finance à un moment où ce milieu savait unir intérêt général et activités concurrentielles. Après cet apprentissage, je suis allé dans une société de gestion pour le compte de tiers, en charge du Secrétariat général. Je suis ainsi passé, comme d’autres de ma génération, de la philosophie à la finance. »

Quelles sont les valeurs qui vous portent, en lesquelles vous croyez ?

«   Je crois qu’il faut sans cesse se former, avoir la soif et l’envie d’apprendre, s’adapter sans cesse aux attentes de l’entreprise, travailler en équipe car les collaborateurs sont une source d’apprentissage. »

Faites-nous profiter de votre expérience professionnelle : d’après vous, quelles sont les clés de la réussite ?

« Avec un tel parcours, je suis plus proche d’un autodidacte que d’un spécialiste parfaitement destiné à une fonction. Pour ma part, j’ai toujours eu le sentiment de ne pas être totalement adapté aux missions qui m’ont été confiées. J’ai donc dû toujours apprendre, poser les bonnes questions, passer du temps avec les collaborateurs, être curieux de tout. L’avantage de cette situation : je ne connais toujours pas l’ennui. Je reste néanmoins conscient que mon parcours ne pourrait plus être. La société exige désormais des personnes qui « entrent dans le moule ». »

Pourquoi avoir choisi d’exercer en portage salarial ?

«Il y a un peu plus d’un an, j’ai fait valoir mes droits à la retraite mais je souhaitais néanmoins continuer à travailler. J’avais donc deux solutions, soit créer mon entreprise de conseil, soit faire appel au portage salarial. Dans mon entourage, la première solution avait été expérimentée. Le parcours de la création de l’entreprise et de son suivi absorbe une partie non négligeable du temps de l’entrepreneur qui est en même temps prestataire de service. Il m’a semblé que le portage salarial était une solution à la fois plus simple, plus souple et beaucoup plus rapide à mettre en place. C’est donc la solution que j’ai choisie et je ne le regrette pas. »

Pourquoi avoir choisi PORTAGEO ?

«Le choix de PORTAGEO résulte d’une rapide étude de marché. La liste des clients de PORTAGEO et le premier contact avec Frank BEGUE m’ont parfaitement rassuré. J’ai très vite été en contact avec une entreprise très accueillante et très réactive, professionnelle dans tous les domaines. C’est ce que l’on apprécie quand on a fait le choix du portage salarial. »

Projetons nous dans l’avenir : comment voyez-vous votre évolution professionnelle ?

«Le portage salarial offre beaucoup de souplesse, alors profitons en, même s’il s’agit pour moi d’une étape forcément transitoire à la retraite définitive. .»

Un conseil à donner aux candidats au portage salarial ?

« Faire le choix à la fois d’une structure petite, car c’est là où se trouve la réactivité et la motivation, et professionnelle, pour la sécurité. »

Propos recueillis le 10/11/2011