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Avant la réforme du RSI on pourra compter sur le portage salarial !

Le statut des indépendants est devenu plus qu’un enjeu propre au monde du travail. On peut affirmer qu’il est en passe de devenir un réel problème sociétal. On a d’un côté un nombre de freelances de plus en plus important, sa croissance a été de plus de 260% en moins de 10 ans. A cette tendance on peut ajouter le besoin croissant qu’ont les entreprises de devenir agiles pour répondre au plus vite aux exigences des marchés.

Elles doivent de plus en plus recourir aux services de spécialistes mobiles pour des missions de plus ou moins longue durée.De l’autre côté on a des lois et des règlements qui sont loin de faire l’unanimité. C’est le cas du Régime Social des Indépendants qui traverse une crise grave. Son existence-même est au centre des débats de la campagne présidentielle.

L’état doit absolument se mettre à la page en ce qui concerne la nouvelle donne du travail. Il en va de sa crédibilité dans son combat contre le chômage devenu facteur de grandes instabilités nationales et internationales. Et pourtant face aux projets mal ficelés il existe une solution déjà ancienne et qui a fait ses preuves: le portage salarial.

RSI est en crise, faut-il l’amender ou le faire disparaître ?

Personne n’a pu échapper ces derniers mois aux images de manifestations assez virulentes organisées par les indépendants contre le RSI, leur régime social. Il assure la protection des artisans, des commerçants, des industriels et de certaines professions libérales. Certains le perçoivent comme le régime obligatoire et par défaut des professions indépendantes, il n’en n’est rien. Tout d’abord, un groupe appelé « Les Libérés de la sécu » qui lutte bec et ongle contre le monopole de la sécurité sociale et de celui du RSI, a trouvé une faille dans les modalités de création de l’organisme contesté.

En effet une « maladresse de rédaction » invaliderait l’existence des caisses régionales du RSI. Dotées chacune de leurs propres statuts plusieurs d’entre elles n’ont pas bénéficié de la parution d’un arrêté préfectoral établissant leur création. Malheureusement le RSI est un organisme de droit privé qui gère 18 milliards d’euros. La rédaction de ses statuts est primordiale car elle est opposable juridiquement.

De gros nuages noirs s’amoncellent.Mais c’est loin d’être le seul problème lié au RSI. Dans un rapport de 2012 la Cour des Comptes a qualifié le RSI de catastrophe industrielle. Ce que les indépendants lui reprochent surtout ce sont les erreurs répétées de calcul de leurs cotisations ou de leur retraite. Il n’est pas rare qu’un huissier se présente chez un indépendant pour effectuer un recouvrement basé sur des informations erronées.

Il semble que le suivi de l’évolution des situations professionnelles ne soit pas traité avec diligence. Les données sont obsolètes ou totalement fausses. D’autant qu’il est quasiment impossible de trouver à temps un interlocuteur pour résoudre ces problèmes. Les indépendants craquent souvent, désormais ils manifestent.
Avant la réforme du RSI on pourra compter sur le portage salarial !
Certains prônent carrément la dissolution de l’organisme et la disparition du RSI, mais est-ce la bonne solution ? Comme toute crise nationale elle est rapidement instrumentalisée par des associations et autres partis politiques. Les plus virulents affirment qu’un salarié peut très bien être couvert par une assurance privée à l’étranger.

C’est faux. Les directives européennes de 1992 mettant les organismes d’assurance européens en concurrence.ne concernent pas le régime français de sécurité sociale. Il reste obligatoire. Ce principe réaffirmé par le tribunal des affaires sanitaires et sociales de Vesoul en avril 2014 confirme que les travailleurs indépendants quittant le RSI s’exposent à trois ans de prison et à 45.000 euros d’amende. La loi est dure mais c’est la loi.

C’est déjà un obstacle à la dissolution du statut et de son organisme de tutelle. Il vaudrait mieux amender le système notamment pour ceux qui n’auront pas d’autre choix comme le portage salarial, la création d’une SAS, la création d’une coopérative d’activité ou qui ne peuvent bénéficier des chèques emploi service universels. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’une mission parlementaire est en place pour trouver des solutions aux épineux problèmes du RSI. Tout cela risque d’être fort long et fort compliqué.

Mais que demandent donc les indépendants ?

Globalement les indépendants se portent bien merci. Leur activité connaît une forte progression et leur rémunération atteint souvent les montants qu’ils estiment justes. Ils travaillent en toute liberté en se consacrant à fond à leur mission. Ils souhaitent seulement être considérés et aidés comme tous les autres salariés. Les tâches administratives, sociale et comptables sont bien trop lourdes dans leur secteur. Ils n’arrivent plus à être sereins à cause des erreurs répétées qu’ils n’ont pas commises.

Pour eux c’est la réussite de la mission qui compte avant tout, la stabilité de l’emploi n’est pas leur préoccupation principale. Ils voudraient bien quand même ne pas avoir à accomplir des tâches non productives kafkaïennesqui les tirent vers la déprime.Les dispositions du RSI qui semblaient très intéressantes pour leurs activités, comme le prélèvement mensuel de leurs cotisations, se sont avérées être des fausses bonnes idées.

Suite à leur crise de confiance envers l’organisme ils étaient 70% à utiliser cette facilité de cotisation, ils ne sont plus que 20% aujourd’hui. C’est bien là que le bat blesse. A cause de l’incurie du système une facilitation est devenu un handicap. 94% des indépendants considèrent aujourd’hui que le RSI n’a pas amélioré leurs conditions de protection. Plus de 23% des cotisants souhaitaient changer de statut en 2016.

Les entreprises 4.0 ne peuvent plus se passer du freelancing

Indirectement touchées par les problèmes du RSI, elles y avaient pourtant beaucoup cru, les entreprises cherchent des solutions alternatives à ce régime qui ne leur convient plus non plus. Et pourtant, l’emploi d’indépendants par les entreprises a explosé en quelques années. Ce n’est plus un sujet tabou au sein des DRH, loin s’en faut. Les freelances maîtrisent les technologies de l’information et de la communication ce qui leur permet d’intégrer des équipes très rapidement.

Ils sont mobiles et assurent des missions dans le monde entier. Leur mentalité d’indépendant ne fait pas d’eux des individualistes forcenés mais plutôt une force de proposition essentielle à l’entreprise. Un regard semi-extérieur est toujours le bienvenu.Les indépendants sont devenus une force de réaction rapide des entreprises, surtout auprès des PME. Elles se doivent d’être agiles afin de conserver et remporter des marchés.

Elles doivent intégrer la mondialisation en prenant leur virage digital de la meilleure façon possible. De par leur nature même les freelances ont intégré ces capacités avant les entreprises. Ils s’avèrent également très utiles lors des grandes manœuvres d’entreprise. Les informaticiens freelances sont incontournables pour régler des pannes informatiques complexes. Les juristes freelances sont tout aussi précieux lors des fusions/acquisitions.

L’avenir du portage salarial semble tout tracé

Alors quel système peut-on adopter ? La réponse est simple: le portage salarial. Cette activité professionnelle spécialisée est largement arrivée à maturité. Elle met en oeuvre des contrats tripartites entre une entreprise de portage salarial comme Portageo, une entreprise et un indépendant. L’entreprise de portage salarial est une interface très réglementée entre ses deux clients. Elle assure l’exécution de tous les actes sociaux, légaux, financiers, d’assurance et autres qui permettent à l’entreprise et à l’indépendant de collaborer de façon harmonieuse.

L’entreprise s’y retrouve car elle emploie pour une durée définie le salarié de l’entreprise de portage salarial dont elle n’a pas à assumer les contraintes normalement liées au salariat. L’indépendant s’y retrouve également puisqu’il n’a pas à se soucier des tâches administratives et du recouvrement de ses frais de mission.Le portage salarial est en passe de devenir une solution de choix pour remplacer le RSI. La raison en est simple.

Comme il est très bien encadré par la loi il procure un grand sentiment de confiance aux indépendants comme aux entreprises. Ces dernières ne s’y sont pas trompées. Elles tiennent à conserver de bonnes relations avec leurs indépendants. Il n’est pas rare qu’elles offrent, les entreprises de portage salarial le font aussi, des assurances complémentaires et des plans de formation aux indépendants.

Franck Bégué - Directeur Général de Portageo, Président et Directeur Général de Groupe Portageo

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