Consultant PLM : Quelles missions ? Quelle rémunération ?

On l’a souvent répété et éprouvé par le passé, si certains métiers disparaissent, d’autre émergent en fonction des besoins des marchés, des innovations technologiques ou sociétales. Le PLM, ou Product Lifecycle Management, entendez par là, gestionnaire de cycle de vie produits est devenu un acteur majeur de l’industrie.

Consultants juniors ou consultants seniors, on trouve de plus en plus de PLM en Portage Salarial. Exonérés de toutes les tâches administratives inhérentes à leur statut d’indépendant, ils peuvent se concentrer sur le cœur de métier. Un métier très chronophage, mais aussi très rémunérateur. Petit tour d’horizon d’une nouvelle profession en pleine expansion.

1# Consultant Product Lifecycle Management : quel métier ?

Essentiellement exercé par des consultant PLM, ce nouveau métier aux compétences spécifiques permet d’optimiser et d’améliorer les process de conception, de réalisation et fabrication des produits jusqu’à leur recyclage en fin de vie. La gestion de la communication entre les équipes concernées est aussi une des prérogatives de ces femmes et de ces hommes qui interviennent de plus en plus souvent dans l’industrie de pointe. Leurs actions permettent aussi de stimuler l’innovation et la productivité en équipe.
Si le rôle du consultant PLM est essentiel dans le développement d’un nouveau projet au sein de l’entreprise, il sera tout essentiel dans les relations de l’entreprise avec ses sous traitants.
Son rôle principal consiste à créer et à développer des outils pratiques de centralisation des informations. En rassemblant toutes ces données au sein d’une même base de données, il évitera la majorité des dysfonctionnements classiques et les pertes d’informations qui s’en suivent.
En suivant le détail et le déroulement des process de fabrication, il optimisera le développement et les performances de l’entreprise et sécurisera la production. Son rôle est donc aussi essentiel dans les échanges transversaux et dans le partage des informations.
Si nombre d’entreprises ont aujourd’hui compris que l’innovation est au centre du développement mondial, les consultants PLM ont toute leur place auprès d’entreprises créatrices et dépositaires de brevets.

2# Consultant PLM, pourquoi en Portage salarial ?

Depuis plusieurs années les entreprises, quelle que soit leur taille, externalisent un certain nombre de prestations. Contraintes salariales, faible visibilité, marchés mondiaux hyper concurrentiels…bref, chacun préfère s’attacher les services d’un expert, seulement le temps d’une mission.
Plus les missions sont pointues plus elles sont externalisées. Dans le cadre de ces externalisations, les décideurs sont bien moins regardant concernant le montant des prestations que concernant des salaires annuels.
Le statut de salarié porté est, de surcroît une garantie pour les entreprises. Les contrats sont clairs, carrés, établis par des spécialistes du droit du travail. De plus, de nombreux consultants PLM trouvent  désormais leurs missions et contractualisent à l’aide d’une entreprise de Portage Salarial à laquelle ils sont affiliés.
Le Portage salarial, s’il est plébiscité par nombre de consultants PLM seniors qui ne trouvent là que des avantages, fait de plus en plus d’émules auprès des consultants PLM juniors. Liberté d’entreprise, avantages du statut de salarié, contrat tripartie, aucun engagement sur ses fonds ou ses biens propres, aucune gestion administrative, des formations régulières et des missions proposées par l’entreprise de Portage salarial, autant d’atouts qui séduisent les jeunes générations empreintes de liberté.

3# Quels types de missions pour les consultants PLM en Portage Salarial ?

Les entreprises de Portage salarial sont à même de gérer leurs salariés portés en France, en Europe, mais aussi lors de n’importe quelle mission à l’étranger.
Qu’il s’agisse de missions de courte, de moyenne ou de longue durée, l’entreprise de Portage salarial est toujours aux côtés de son salarié porté. Entre deux missions, le porté bénéficie des mêmes avantages que n’importe quel quatre salarié d’une entreprise privée (vacances, indemnités chômage, couvertures sociales, cotisations prévoyance et retraite, droits à la formation…).
Comme nous l’avons vu plus haut, de plus en plus d’entreprises industrielles sollicitent des consultants PLM, des architectes PLM, chefs de projets PLM, expert IT/PLM… des demandes en hausse de plus de 40% ces deux dernières années.
Les décideurs ont depuis longtemps délaissés les circuits traditionnels pour chercher des consultants PLM. Ces recherches concernent des domaines aussi variés que aéronautique, l’industrie pharmaceutique, l’armement, le transport, l’industrie lourde, la chimie, les télécoms, la finance, le développement durable….

4# Consultants indépendants PLM vs salariés portés en PLM ? Quels revenus ?

Les revenus d’un consultant PLM varient, en moyenne, entre 40 €/70 K€/an (soit un TJM qui peut osciller entre 350 et 500 €, voire davantage) selon ses compétences, ses qualifications et la durée de ses missions. Si les entreprises de Portage salarial prélèvent un pourcentage du chiffre d’affaire du salarié porté, le temps gagné par le salarié en démarches administratives et autres déclarations… est un temps précieux qui lui permet de se concentrer sur son cœur de métier, sur ses missions et donc un gain de productivité incontestable. D’autre part, c’est le salarié, lui même qui négocie directement ses honoraires avec son client. A lui donc de tenir compte des frais de gestion et du montant des charges et autres prélèvements sociaux pour établir un taux de rémunération horaire en adéquation avec ses attentes.

Afin de comprendre les modalités de négociation d’un contrat en Portage salarial, les consultants ne sont pas livrés à eux mêmes. Ils sont épaulés par des équipes de professionnels du Portage salarial. Entrent aussi en compte les frais professionnels (déplacements, repas, équipements…) qui sont pris en charge dans le cadre de Portage salarial et impossibles à récupérer ou à déduire dans le cadre d’une activité freelance indépendante. A savoir aussi que ces frais professionnels ne sont pas soumis à l’impôt et n’entrent pas dans le calcul des charges sociales.