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Les compétences digitales les plus recherchées en France

La crise sanitaire et ses nombreuses conséquences sur le paysage social, culturel et économique français auront au moins eu le mérite de mettre en lumière la place indispensable qu’occupe aujourd’hui le digital et le numérique dans notre société, dans notre économie, mais aussi dans nos vies. Et pour cause : si le digital a progressivement envahi notre quotidien au cours de ces dix dernières années, force est de constater qu’il est brutalement devenu indispensable au fonctionnement des entreprises françaises et au déroulement de nos vies quotidiennes au cours de l’année 2020. Au lendemain du premier jour de confinement, le numérique est apparu essentiel tout aussi bien pour communiquer, travailler, mener ses activités professionnelles ou même se distraire. Cette situation a poussé de très nombreuses entreprises à accélérer leur transition digitale et numérique, et ce, afin de répondre aux nouveaux enjeux apparus dans le sillon des confinements successifs liés à la pandémie.

Pourtant, assurer une transition numérique fluide et efficace au sein de son entreprise requiert l’intervention de certains talents et de certains profils bien particuliers. Or, d’une certaine manière, le marché du digital n’était pas encore préparé à cette transition numérique en accéléré. Résultat : certains profils manquent pour assurer cette transition numérique. Autant de raisons qui poussent de nombreux professionnels à se lancer dans une carrière dans le digital.

Retour sur les compétences digitales les plus recherchées par les entreprises en France sur l’année 2023.

1# État des lieux : le marché français du digital

Le mieux pour se rendre compte à quel point le marché du numérique est en pleine expansion et à quel point le digital a de beaux jours devant lui est de dresser un état des lieux du marché français du digital. Avec près de 61 millions d’internautes (soit plus de 90 % de la population française) qui passent en moyenne cinq heures et demie quotidiennes sur le web, la France est aujourd’hui l’un des pays champions en la matière. Une situation qui offre de belle perspective à tous ceux exerçant dans le domaine du digital.

Le digital ne connait pas la crise : le numérique s’affirme dans notre quotidien

Si le digital avait tendance à s’affirmer dans notre quotidien depuis maintenant une dizaine d’années, force est de constater que la crise liée au coronavirus n’a fait qu’accélérer les choses. Là où les années 2020 et 2021 ont fait office d’année noire pour de très nombreux secteurs d’activités, le digital, lui, n’a jamais connu la crise. Au contraire.

On estime en effet que la crise et les confinements successifs ont boosté le marché du digital. À titre d’exemple, la part des personnes de plus de 50 ans utilisant des réseaux sociaux a franchi la barre des 50 % (dopé par le besoin de rester en contact avec ses proches et sa famille), le marché de la vidéo à la demande a explosé (aujourd’hui, un Français sur deux est inscrit sur une plateforme de vidéo à la demande) et le secteur du jeu vidéo a repris la première place (devant le marché du livre) en termes de chiffre d’affaires dans le domaine culturel.

Les Français ont également modifié leur mode de vie quotidien. Le temps passé devant l’ordinateur ou devant son smartphone a considérablement augmenté et la part des achats réalisés en ligne par les Français a dépassé les 15 %.

La publicité digitale n’est pas en reste non plus. On estime que le secteur a bénéficié d’une croissance comprise entre 3 et 4 % sur les années 2020, 2021 et 2022, soutenu notamment par le développement des e-commerces.

Comme vous pourrez vous en douter, cette situation a eu pour effet d’encourager la transition digitale des entreprises afin de faire face à des situations totalement inédites et de répondre aux nouvelles habitudes de consommation de la part des Français. Objectif ? Optimiser le fonctionnement de son entreprise et adapter son activité à un environnement résolument 2,0. Tout cela requiert bien évidemment l’intervention d’une main-d’œuvre qualifiée.

Retour sur le contexte du marché français de la main-d’œuvre en informatique

Le marché français de la main-d’œuvre en informatique ne connait pas la crise non plus. D’ailleurs, c’est l’un des secteurs d’activité dans lesquels la création de postes est la plus soutenue en France. À titre d’exemple, les créations annuelles de postes dans le domaine du numérique sont passées de 35 000 en 2015 à 60 000 en 2019… soit une croissance annuelle de l’ordre de 14 %. Les années 2020, 2021 et 2022 sont du même acabit, avec près de 70 000 embauches de cadres numériques au cours de l’année 2022.

Pourtant, force est de constater que le marché de la main-d’œuvre informatique est particulièrement tendu en France. Déjà, avant la crise, près de 85 % des entreprises françaises expliquaient avoir du mal à pourvoir des postes dans le domaine de l’informatique. La situation n’a pas évolué entre temps : toujours aujourd’hui, près de trois quarts des entreprises expriment avoir des difficultés pour dénicher des professionnels du digital et du numérique.

Cette situation s’explique par au moins deux facteurs. D’un côté, les entreprises françaises montrent un intérêt toujours plus fort pour le digital et consacrent un budget toujours plus important pour leur transition numérique. D’un autre, l’on observe une véritable pénurie de profils et de professionnels de l’informatique. En d’autres termes, les besoins des entreprises sont réels et particulièrement élevés, plus encore depuis la crise. Les professionnels du digital sont, quant à eux, de plus en plus courtisés par les entreprises.

Vous l’aurez compris : l’on retrouve aujourd’hui plus de postes à pourvoir dans le digital que de profils disponibles. D’ailleurs, à l’heure du tout numérique, près de 60 % des recruteurs et des chefs d’entreprise considèrent cette pénurie de profils et de compétences comme une véritable menace pour leur entreprise.

Une pénurie de compétences digitales spécifiques

La pénurie de profils et de compétences ne touche pas tous les métiers du digital de manière uniforme. Aujourd’hui, les directeurs des systèmes d’information (DSI) identifient principalement trois compétences digitales particulièrement touchées par cette pénurie.

Il s’agit tout d’abord des métiers et des compétences en lien avec la cybersécurité. Rappelons en effet à cette occasion que les piratages informatiques ont été multipliés par trois sur la seule année 2020. Si cette tendance s’est stabilisée sur les années 2021 et 2022, le risque informatique demeure particulièrement élevé et représente aujourd’hui l’une des raisons les plus fréquemment invoquées par les PME pour déposer le bilan : plus de la moitié des PME ayant souffert d’une attaque informatique sont contraintes de mettre la clé sous la porte dans les mois suivant la cyberattaque. Résultat : les entreprises cherchent toujours plus à se protéger occasionnant alors une véritable pénurie de talents.

La gestion de réseau apparait aujourd’hui comme la seconde compétence la plus recherchée par les DSI. En effet, l’accélération de la transition numérique des entreprises a fait exploser les demandes des entreprises en termes de Network Manager pour la simple et bonne raison que les entreprises ont été contraintes de développer un réseau informatique, parfois même depuis zéro.
Finalement, la gestion du cloud et de l’infrastructure informatique représente la troisième pénurie de compétences digitales évoquées par les chefs d’entreprise et les DSI. La généralisation du télétravail a en effet conduit de nombreuses entreprises à se doter d’un cloud pour faciliter le travail à distance des collaborateurs. Or, cette évolution requiert bien évidemment l’intervention de professionnel en la matière.

Un intérêt de plus en plus fort pour les profils freelances et portés

L’on a constaté au cours de ces deux dernières années un intérêt toujours plus fort pour les missions freelances. On estime en effet que le nombre de missions freelance dans le domaine de l’IT a augmenté d’environ 20 % entre l’année 2020 et 2021.

Cette situation s’explique en partie par la pénurie de talents digitaux : il est en effet désormais plus facile de trouver un freelance pour des missions ponctuelles dans le domaine des technologies de l’information. Les talents se retrouvent alors dans une véritable position de force, ce qui leur permet de mettre en avant leurs exigences.

D’ailleurs, les exigences de ces derniers ont considérablement évolué au cours de ces dernières années. Désormais, le CDI n’est plus le Graal à atteindre et le salaire n’est plus la seule et unique motivation pour accepter une mission ou un poste. De nouvelles exigences ont vu le jour, comme c’est le cas de l’intérêt croissant pour la culture d’entreprise de l’employeur en question ou encore de la flexibilité offerte par le recruteur.

Les freelances et les salariés portés (si vous ne connaissez pas encore le portage salarial, c’est pas ici), tout comme les entreprises sont gagnants de cette situation. En effet, les freelances peuvent choisir les missions qui les intéressent le plus en prenant davantage en compte leurs aspirations personnelles et professionnelles. Les entreprises, quant à elles, peuvent avoir accès aux profils et aux compétences dont ils ont besoin, sans avoir forcément besoin de recruter un professionnel sur le long terme (et d’avoir à faire face aux inconvénients que cela représente).

2# Les compétences digitales les plus recherchées

Un certain nombre de compétences digitales sont de plus en plus recherchées par les entreprises, quel que soit leur domaine d’activité, et ce, pour faire aux profondes transformations que nous avons évoquées ci-dessus. Parmi ces compétences, on retrouve notamment les frameworks, les langages informatiques, mais aussi certains métiers spécifiques techniques.

1. Les Frameworks

Le framework représente aujourd’hui l’une des compétences digitales les plus recherchées par les entreprises. En effet, le framework constitue l’ensemble des outils et des composants logiciels indispensable à la conception d’un logiciel ou d’une application. En d’autres termes, il s’agit d’une structure logicielle, d’une architecture ou d’un « squelette » d’un programme et sa principale fonctionnalité est d’aider les programmeurs dans la poursuite de leurs tâches de travail.

Le framework permet alors à un développeur de bénéficier d’une base de travail dans un projet, ce qui lui évitera alors de recréer une nouvelle architecture pour chaque projet. Cela lui permet alors d’optimiser son temps de travail. On distingue alors deux types de framework : les frameworks Back-end, qui concernent la partie cachée d’un logiciel ou d’une application (ce que l’utilisateur ne voit pas) et les frameworks front-end qui concernent les éléments visibles d’un site.

Or, les entreprises, pour assurer leur transition numérique, ont de plus en plus recours à des freelances possédant des compétences dans le domaine des frameworks, et ce, pour développer des applications web ou des logiciels. En fonction de ses besoins, une entreprise pourra avoir recours à des profils dotés de compétences Front-end ou Back-end.

Parmi les frameworks les plus populaires en 2023, et donc pour lesquelles les entreprises recrutent le plus, on retrouve notamment React, Angular, .NET, Vue, Svelte ou encore Jquery.

  • Les compétences les plus recherchées en matière de framework Back-end sont notamment le Back Java et le Back.NET. Ces compétences permettent d’évoluer sur des frameworks Back-end. Le taux journalier moyen (TJM) d’un développeur Back-end freelance se situe entre 200 et 500 euros en fonction de son professionnalisme, de son expérience, mais aussi de la région où il exerce.
  • La compétence la plus recherchée en matière de framework Front-end est le Front JS. En effet, cette compétence permet d’évoluer sur la très grande majorité des Fronts-end les plus populaires, comme c’est notamment le cas de React, Angular ou Jquerry. Un développeur Front-end freelance pourra espérer un TJM de 250 euros en début de carrière pour atteindre 550 euros en fin de carrière.

Certaines entreprises recherchent des profils pouvant intervenir à la fois sur un framework Front-end que sur un framework Back-end. C’est ce que l’on appelle un développeur fullstack. Ce développeur possède alors des compétences qui lui permettent de travailler sur chaque étape d’un projet. Les compétences les plus recherchées chez les développeurs fullstack aujourd’hui sont le Java Fullstack, le JS Fullstack et le .NET Full Stack. Du fait même de sa polyvalence, le TJM du développeur Fullstack est compris entre 300 et 700 euros en fonction de son expérience et de la ville où il exerce. Pour une entreprise, le principal avantage du développeur fullstack réside dans le fait où elle réduit le nombre d’interlocuteurs à qui elle aura affaire pour mener à bien des tâches informatiques.

S’il est indispensable de posséder des compétences dans le domaine des frameworks, celles-ci doivent s’accompagner de compétences dans le domaine de la programmation de langages informatiques, seul moyen d’apporter des modifications à la structure même du framework.

2. Les langages informatiques

Si un framework constitue l’architecture d’un logiciel, d’une application ou d’un site web, un développeur devra impérativement faire usage de certains langages de programmation informatiques pour formuler des algorithmes et concevoir, mettre en œuvre et exploiter un système d’information.

Pour cela, les entreprises recherchent des compétences bien particulières en fonction de leur besoin, des langages informatiques utilisés et de l’architecture de leur application, de leur logiciel ou de leur site web.

Les langages informatiques les plus utilisés aujourd’hui sont Java, JavaScript, XML, Python, PHP et C++.

Ces différents langages informatiques permettent en effet d’intervenir sur les frameworks les plus populaires en 2023 tels que React, Angular et .NET. À ce titre, ces compétences sont particulièrement recherchées par les entreprises dans le cadre de leur transition numérique.

À noter que le TJM varie en fonction du langage informatique que l’on manipule. Ainsi, le TJM d’un développeur Java se situe entre 320 et 590 euros, tandis que le TJM d’un développeur Python tourne autour de 400 euros. Le TJM d’un programmeur C++ se situe, quant à lui, entre 210 et 420 euros. Mais à propos, savez-vous comment calculer votre TJM de Freelance ?

3. Quid des métiers spécifiques ?

Si les développeurs en freelance sont particulièrement sollicités par les entreprises, certains métiers spécifiques sont également de plus en plus recherchés par les entreprises, et ce, afin de répondre à des besoins de plus en plus techniques et particulièrement ciblés.

DevOps

Ce métier émergent, dont le titre n’est autre que la contraction des termes « Développement » et « Opérations », consiste à concevoir un logiciel et à s’assurer de son bon fonctionnement afin de répondre le plus efficacement possible aux besoins de l’utilisateur final. Le DevOps freelance possède alors de très nombreuses compétences informatiques (programmation, développement, déploiement, etc.), ce qui justifie, en partie, un TJM élevé. On estime en effet que celui-ci se situe entre 700 et 950 euros.

Admin Système

Dans le monde de l’informatique, l’administrateur système désigne le responsable des serveurs d’une entreprise ou d’une organisation. Il veille au bon fonctionnement du réseau et se charge principalement de sa maintenance et de la résolution de problèmes afférents. Ce poste était autrefois occupé à plein temps par des salariés. Cependant, de plus en plus de freelances proposent leur service et leur compétence dans ce domaine. Le TJM d’un administrateur systèmes et réseaux se situe aujourd’hui autour de 550 euros.

QA/Test

Le métier de testeur QA consiste à déterminer et identifier des bugs, des problèmes et des anomalies sur un logiciel, une application ou un site web. L’objectif est alors d’identifier les comportements problématiques afin de les corriger et d’augmenter ainsi la qualité de l’application ou du logiciel en question. Le testeur QA fait alors remontrer les bugs rencontrés au chef de projet qui se chargera de les résoudre. Le TJM d’un testeur QA se situe entre 300 et 550 euros.

Virtualisation

La virtualisation est une technique informatique permettant de créer des représentations virtuelles de son système d’information. Cette technique consiste à exécuter un système d’exploitation sur une machine en vase clos. Il s’agit là de limiter la propagation de virus ou de malwares au sein d’un même système d’information. Le TJM d’un freelance en virtualisation est compris entre 300 et 400 euros. À noter cependant que la virtualisation peut être réalisée par un administrateur système, ce qui peut impliquer un TJM plus élevé.

Data Engineer/Data Scientist

Comme vous pourrez vous en douter, le Data Engineer ou le Data Scientist est le principal responsable des données au sein d’un système d’information. Sa mission consiste à concevoir et gérer des systèmes de traitement et des bases de données et à s’assurer que l’infrastructure ainsi créée fonctionne correctement. Le TJM d’un Data Engineer ou d’un Data Scientist tourne aujourd’hui autour de 650 euros.

BI/Data Analyst

La Business Intelligence (BI) consiste à exploiter et interpréter de nombreuses données informatiques au sein d’une entreprise afin d’en dégager des rapports permettant d’orienter la prise de décision stratégique. C’est généralement le Data Analyst qui se charge de mettre en place cette solution de Business Intelligence au sein d’une entreprise. Pour cela, le Data Analyst s’appuie sur divers logiciels et divers tableaux de bord afin de fournir une vision globale des données à son client. Le TJM d’un Data Analyst varie entre 500 et 750 euros.

MOA banque, finance ou assurance

Le responsable de la maîtrise d’ouvrage (MOA) est un métier informatique dont la mission principale est d’analyser les besoins informatiques d’une structure bien particulière (le plus souvent une banque ou une assurance). Il analyse et pilote ainsi le système d’information en fonction des évolutions du métier concernées. Le TJM d’un consultant MOA est d’environ 550 à 600 euros.

Scrum Master, PO, PMO

Le Scrum Master est un coach qui veille et s’assure de la bonne application de la méthode Scrum qui consiste à établir un cadre de travail idéal pour la livraison et la maintenance de produits informatiques. Le Scrum Master ne doit pas être confondu avec le Product Ower (PO) ou le Project Management Officer (PMO). Les missions sont cependant semblables dans l’objectif qui y est associé : il s’agit de planifier et de s’assurer du bon déroulement d’un projet. Le TJM d’un freelance Scrum master PO ou PMO varie aujourd’hui considérablement en fonction des profils. On estime que celui-ci varie entre 500 et 800 euros.

3# Et les softs skills alors ?

Les compétences techniques ne sont désormais pas les seules compétences recherchées chez les freelances par les entreprises. En effet, les évolutions dans le monde du travail ont conduit les entreprises à chercher également des compétences comportementales. C’est ce que l’on appelle les softs skills. Il s’agit là davantage de la capacité du freelance à se comporter et à réagir de façon adéquate face à certaines situations bien particulières.

Aujourd’hui, les softs skills les plus recherchés chez les freelances sont notamment la capacité à faire face et à résoudre des problèmes, la capacité à acquérir rapidement de nouvelles compétences, notamment en matière de gestion des nouveaux outils ou encore des compétences en matière de management et de communication, qui s’avèrent aujourd’hui indispensables pour mener à terme un projet.

Ainsi, le marché du numérique et du digital a considérablement évolué au cours de ces dernières années. La transition numérique amorcée il y a maintenant une dizaine d’années s’est considérablement accélérée depuis la crise relative au coronavirus. Désormais, les entreprises doivent s’adapter au tout numérique, au risque de disparaitre. Conséquence ? Le marché de la main-d’œuvre informatique ne s’est jamais aussi bien porté. Les entreprises, tous secteurs d’activités confondus sont, plus que jamais, à la recherche de professionnels dans le domaine de l’informatique et nombreuses sont les compétences numériques qui ont désormais la côte.

Cette situation s’avère idéale pour ceux qui souhaiteraient se lancer en tant que salarié porté dans le domaine informatique, tant les opportunités sont nombreuses.

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