Depuis le début de l’année 2021 et pour la première fois de son histoire, le Bicoin (BT) dépasse les 40 000 dollars ! Autant dire que la monnaie virtuelle a le vent en poupe, en ce moment.
Nourrie par la popularité du Bitcoin depuis 2009, la Blockchain se présente comme une chaîne de blocs, ou une base de données gigantesque servant principalement à la désintermédiation.
Concrètement, il s’agit d’une transaction financière cryptée sur des registres répartis à travers des milliers de serveurs dans le monde. La spécificité de cette opération ? Elle permet de lier deux utilisateurs qui possèdent chacun une copie de code, mise à jour en temps réel, sans qu’ils passent par quelconque autorité centrale ou tiers de confiance. Une opération de falsification de l’un des deux registres composant cette chaîne de blocs créerait immédiatement une rupture de continuité de la Blockchain et par conséquent, un rejet immédiat de la transaction.
Les banques et autres grandes entreprises, peuvent proposer jusqu’à 200k € pour un développeur ayant plusieurs années d’expérience. Pour les freelances ou salariés en portage salarial, ces métiers d’avenir pourraient représenter autant d’opportunité de missions.
Les perspectives du freelancing dans la Blockchain
Le taux de rémunération d’un consultant spécialistes de la Blockchain varie considérablement. Les profils non expérimentés peuvent être payés outre-manche, entre 50K € et 80€ avec la promesse d’une formation spécifique, ce qui ce traduit par des TJM souvent supérieurs à 500 €.
De nos jours, n’importe quelle entreprise peut enregistrer ses transactions sur une Blockchain publique ou privée et bénéficier d’avantages incontestables. Les plus grand groupes vont plutôt essayer de monter une équipe constituée d’experts qui peuvent êtres des consultants indépendants. Complémentaires et ayant de solides compétences dans le développement de logiciels et l’ingénierie, ces consultants spécialistes ont une compréhension des principes de base qui régissent cette technologie.
Il existe plusieurs profils de métiers freelances spécialisés en Blockchain comme des chefs de projets, des ingénieurs systèmes, des développeurs, des consultants techniques et fonctionnels.
Les principaux métiers (compatibles freelances) pour la réussite d’un projet Blockchain
Dans une logique de nouvelles formations émergentes, trois principaux métiers viennent bousculer la comptabilité moderne, parmi lesquels on retrouve le développeur informatique, l’ingénieur en intelligence artificielle et le pool mineur :
1# L’architecte de registre distribué
Il constitue l’axe d’une équipe de projet Blockchain, dans la mesure où il joue le rôle d’intermédiaire, entre la partie technique et la partie métier. Cet architecte s’appuie sur une équipe d’experts qui le guideront, quant à l’utilisation de tel architecture ou tel algorithme à utiliser et il est capable de synthétiser des données ayant attrait à la fois à la compatibilité et aux contraintes de sécurité de la Blockchain.
Parmi les fonctions de l’architecte de registre distribué, on peut citer : la restitution de la demande du client (interne ou externe) ; l’installation de solution choisie ; fourniture d’environnements de développement, de recette et de production ; l’étude des technologies mises à sa disposition (Etherum, Bitcoin etc.) et sélectionner la plus opportune ; l’exécution de la Blockchain, l’audit des différents protocoles de confiance et la transmission des informations dans les domaines de connaissances du marché ; la sécurisation des portefeuilles ; l’analyse de données…
Face à un contexte d’évolution très rapide, il doit surtout être capable de s’adapter aux nouvelles technologies, en se formant régulièrement aux dernières tendances. Qui plus est, au vu de l’aspect communautaire de la Blockchain qui inspire un sentiment d’appartenance chez les différents utilisateurs, des notions ayant attrait aux dimensions sociales, psychologiques, politiques et économiques s’avèrent nécessaires dans les protocoles de registres distribués.
Une certaine sensibilité en matière de sciences sociales et humaines semble donc indispensable pour ce métier.
2# Le développeur Blockchain
Il se charge du développement et de l’implémentation de cette technologie. Il créé des fonctionnalités produit via des tests d’acceptation, d’intégration et de performance qui seront amenées à s’exécuter sur une plateforme d’intégration continue.
Le développeur Blockchain figure d’ailleurs en tête des métiers émergents, selon le rapport 2018 des emplois émergents de LinkedIn.
Un développeur doit avant tout, présenter des connaissances de base en C++ et Java, qui viendront par la suite, compléter d’autres langages de programmation et jeux de données (Python, HTML, CSS, C#, PHP, JavaScript, AngularJS…).
Ce métier s’adresse également aux ingénieurs ayant de bonnes notions en chiffrement et qui sauront anticiper le fonctionnement d’une interface utilisateur et à l’application qui en découlera. Il sera également nécessaire de connaitre des logiciels en plein développement, à l’instar de Docker et des architectures micro-service.
3# Le pool de mineur
Ce métier ne requiert pas de CV Blockchain particulier, puisque le rôle des mineurs consiste à valider les transactions qui circulent au sein des blocs. Ils se répartissent en deux catégories distinctes : les mineurs qui travaillent en groupe (pool mineurs) et enfin, les mineurs professionnels qui maitrisent la chaîne de bout en bout et ont recours à un process industriel.
Nécessitant un investissement en matériel informatique assez conséquent, le minage individuel n’est aujourd’hui plus rentable, d’où l’apparition de cette nouvelle catégorie de mineurs, qui unissent leurs différentes puissances de calculs afin d’augmenter les chances de pouvoir miner un bloc et donc, générer un maximum de profit.
Chaque intervenant est rémunéré en fonction de la puissance qu’il a mis à disposition du pool (ou de la communauté) et du volume global perçu de Bitcoins.
Bien que cette activité demeure idéale pour arrondir ses fins de mois, notamment pour les freelances, il faut préciser que le pool mining nécessite une consommation accrue en énergie. Cela fera exploser vos factures d’électricité, tout en présentant une contrainte écologique à long terme.
Le minage de Bitcoins est surtout présent dans les pays où le prix de l’électricité est à bas prix comme en Chine qui mine le plus de Bitcoins et en exporte le plus. Aujourd’hui, on estime que l’empire du milieu possède environ, 60 % de toute la puissance de calcul de hash. Un processus industrialisé qui regroupe d’ailleurs, les plus grandes sociétés de minage de Bitcoins au monde comme BTCC, BW, AntPool ou encore F2Pool.
La Blockchain, vers une révolution des secteurs clés de demain ?
La Blockchain ne se limite pas seulement au monnaies virtuelles, mais pourrait bel est bien toucher différents autres domaines de compétences comme s’accorde à dire les spécialistes. Comment ? En adaptant certains processus métiers à de nouveaux services.
1# Le secteur bancaire
Le nouveau système monétaire peut résoudre plusieurs problèmes auxquels le secteur bancaire est confronté. Cette technologie peut créer un système sécurisé enregistrant d’une façon continue les millions de transactions quotidiennes. Cette décentralisation assurée par la Blockchain réduirait ainsi les risques de piratage des données et proposerait par la même occasion, un système plus rapide et moins cher pour les clients.
2# La Data governance
En matière de gouvernance des données, le recours à la Blockchain rendrait les résultats des élections totalement transparents et accessibles au public, en réduisant les marges d’erreur. Il en va de même pour le combat contre le blanchiment d’argent entrepris par les institutions financières. Ces dernières utiliseraient alors ce puissant outil pour réduire significativement les coûts liés à l’exécution des processus en réduisant leur main-d’œuvre.
La rapidité du calcul des retraites, déterminé par la reconstitution de la carrière de chaque employé tout au long de sa vie (durée, lieux…) pourrait être décuplé en associant cette nouvelle technologie.
3# Les objets connectés
Les objets connectés (internet of things) pourraient également être concernés, puisque la Blockchain est également capable de gérer l’automatisation du logiciel, des capteurs et du réseau, facilitant ainsi l’échange de données entre les interfaces et les objets connectés.
4# Le crowdfunding
Trouver de bons investisseurs pour une entreprise sans mettre en danger leurs idées, n’est pas chose aisée de nos jours. Il en va de même pour les investisseurs qui peinent à trouver la bonne entreprise. Intervenant dans le processus de crowdfunding en pouvant être un moyen de le généraliser, la Blockchain pourrait résoudre bon nombre de problèmes liés aux capitaux risques. Il serait alors plus aisé d’établir le traçage des brevets d’exploitation et des inventions, ou encore de la de la propriété les investisseurs lors de la revente des actions.
5# La médecine
Parmi les nouveaux usages de la Blockchain, on peut aussi citer le stockage et le transfert en toute sécurité des dossiers médicaux des patients. Un système qui évitera ainsi les erreurs inhérents des soins de santé ou encore une circulation erronée d’informations sur le patient. De quoi réduire à zéro le risque de perte, d’erreur ou de fraude des dossiers des patients.
6# L’immobilier
Le secteur de l’immobiliser pourrait profiter de cette technologie, en baissant drastiquement les coûts liés au droit d’enregistrement administratifs. Dès lors, la Blockchain stockerait l’ensemble des documents des transactions avec plus de sécurité et surtout… à moindre frais. De quoi satisfaire les entreprises et les clients.
Dans un futur proche, les organismes de crédit pourraient faire appel à la Blockchain pour faire baisser le coût des opérations d’hypothèque d’un bien auprès de la banque. Il serait alors plus aisé d’établir un contrat beaucoup moins couteux, qui débloquerait le financement sous des conditions bien définies.
7# L’assurance
La Blockchain offrira un potentiel énorme aussi bien pour les assureurs que pour les assurés. En s’équipant d’un outil puissant et transparent de détection de fraudes, les assureurs pourront vérifier l’authenticité des demandes, automatiser les contrats et réduire les coûts de gestion. A titre d’exemple, lorsqu’un retard de vol sera vérifié sur une base de donnée, un assuré pourra être indemnisé automatiquement et en temps réel, par la compagnie aérienne.