Devenir consultant indépendant n’est pas une mince affaire. Hormis l’aspect juridique, une multitude d’obstacles, ou plutôt d’étapes, sont à prendre en considération. Portageo vous ouvre la voie en vous expliquant les 5 étapes nécessaires, au bout desquelles la vie d’indépendant s’offrira à vous.
1# Réaliser un business plan
Cette démarche, qui s’articule autours de votre projet professionnel de consultant, s’avère souvent nécessaire quant à la suite à donner à votre future activité. En effet, même si la bonne idée ou le bon filon s’offre à vous, il vous est fortement conseillé d’opter pour la démarche entrepreneuriale. Ainsi, vous pourrez non seulement étudier votre marché, mais aussi établir un bilan prévisionnel de votre activité sur une durée minimale de 3 ans. Cette projection vous permettra, entre autres, d’évaluer votre besoin en trésorerie (BFR), vos dépenses courantes et de structures, mais aussi de vous doter d’un document indispensable pour toute relation avec les établissements bancaires et financiers.
2# Choisir un statut juridique souple
De nombreux Freelances hésitent longuement quant au choix de leur futur statut juridique : en entreprise (EURL, EIRL, SARL), auto-entrepreneur ou encore le portage salarial. Naturellement, cette décision dépend de la situation et des objectifs de chacun. La réflexion quant au choix du statut le plus adapté découle cependant de la visibilité de votre projet et perspectives de missions (missions ponctuelles vs de longues durée, à mi-temps vs à plein de temps, etc). Le plus important est de se concentrer pleinement sur la définition de votre offre et de votre prospection. La création du statut juridique et l’obtention des statuts est quant à elle de plus en plus simplifiée. Les démarches administratives ultérieures (facturation, comptabilité…) doivent être par contre minimisées, pour accorder plus de temps à votre cœur de métier : le conseil.
3# Se doter de moyens de financement
Si vous n’êtes pas doté de fonds propres (un capital de départ), c’est une phase cruciale car elle vous permettra de financer vos premiers mois d’activité. Il y aura par la suite le fonds de roulement, qui devra être suffisant et ajustable au cours du temps. Le but étant d’atteindre au bout de 2 ou 3 années une capacité d’autofinancement, surtout si vous réussissez à fidéliser vos clients et augmentez votre tarif journalier (TJM). Mais l’essentiel pour vous, à l’heure actuelle, est de démarrer. Muni de votre business plan, mais aussi de votre statut juridique en main, vous pourrez solliciter les diverses formes de financement suivantes :
- L’emprunt bancaire : il s’agit d’un emprunt bancaire classique qui servira au démarrage de votre activité. Les banques sont les mieux placées pour proposer des solutions de financement à court et moyen terme pour les jeunes entrepreneurs.
- Le découvert bancaire : très utile pour financer ses projets, le découvert autorisé, majoré d’un taux d’intérêt, peut servir à financer les besoins en fonds de roulement de votre activité.
- L’emprunt aidé : emprunts octroyés par des organismes publics à des taux attractifs, pour des projets prometteurs (exemple : projets technologiques, développement rural, zones franches urbaines, etc). Exemple : BPI France.
- Le crédit bail (leasing) : si votre activité nécessite l’utilisation d’immobilisation corporelle onéreuses, comme une automobile ou des équipements spécifiques à votre activité, vous pouvez vous tourner vers des solutions de leasing, généralement proposées par les fabricants. Cette solution aura comme avantage de différer vos paiements dans le temps, en attendant des rentrées d’argent sur votre compte (paiement client).
- Le délai de paiement fournisseur : encore un atout important qui vous permettra de différer vos achats courants sur 1 ou 2 mois. Exemple : factures de fournitures de bureaux, frais de publicité, location de bureau, etc.
Notons que le portage salarial représente quasiment la seule solution qui vous permet de bénéficier de 100% de votre salaire, indépendamment du règlement du client.
4# Organiser sa vie de consultant
Vous avez à présent votre statut juridique et un peu d’argent pour débuter; il faut à présent vous équiper !
Louer des bureaux : si votre environnement personnel ne vous permet pas d’avoir un espace dédié de travail, vous serez contraint de louer des bureaux. Les solutions les plus courantes pour un jeune consultant sont les centres d’affaires (principalement situés en centre ville), ou les pépinières d’entreprises (se trouvant généralement en périphérie, moins bonne vitrine pour votre activité).
Les achats courants : équipement de bureau (PC, tablette, imprimante), fournitures de bureau, connexion internet, hébergement de votre site web, ou ligne téléphonique professionnelle sont autant d’éléments indispensables à votre future activité. Soyez rationnel dans vos achats et pensez à amortir comptablement vos achats onéreux si vous êtes en régime sociétaire, ou à les passer en frais professionnels si vous optez pour le portage.
Se doter d’outils de prospection : ultime étape pour démarrer la prospection ; les cartes de visites ainsi que les plaquettes commerciales représentent souvent la première étape de vos démarches de prospection. Une carte de visite, ou une plaquette permettent à tout professionnel d’inscrire sur un document facile à diffuser, diverses informations : nom, prénom, adresse, téléphone, email, logo, titre ou profession, site web, etc.
5# Prospecter ses premiers clients et commencer ses missions
À ce stade, la phase de prospection devrait idéalement déjà avoir eu lieu. Cependant, certains d’entre vous ne pourront démarrer sans avoir préalablement accompli les 4 premières étapes. Mais peu importe, l’important est de commencer. Il y a 3 conseils majeurs à vous apporter :
- S’inscrire sur les jobbards dédiées aux freelances.
- Être présent sur les réseaux sociaux.
- Préserver son réseau personnel et professionnel.
Vous l’aurez compris, la vie de consultant nécessite une préparation préalable. Le portage salarial peut aussi vous faciliter la vie d’un point de vue juridique, administratif et financier. Si vous souhaitez obtenir de plus amples informations, n’hésitez pas à nous contacter.